Partage de la valeur dans les Bureaux d’Etudes : les salariés sur le banc de touche…

Lien pour signer la pétition ici :

https://chng.it/6XrSzdkTzp

L’inflation de ces dernières années a fortement impacté le pouvoir d’achat des salariés alors qu’en même temps les entreprises de la branche des bureaux d’études affichent, de façon générale, deux belles années de croissance.

Les négociations annuelles sur les salaires se sont soldées par un échec ou une augmentation très faible dans de nombreuses entreprises de la branche, alors qu’au même moment celles-ci ont revu à la hausse, parfois fortement, le taux de distribution de leurs dividendes et ont communiqué sur leur bonne santé financière. La situation des salariés ne semble pas meilleure dans la plupart des petites et moyennes entreprises de la branche.

Les salariés, qui sont pourtant les artisans de cette prospérité des entreprises, sont donc les grands oubliés, leur pouvoir d’achat continue de s’étioler, la richesse produite n’est pas partagée.

Or la première richesse d’une entreprise réside dans son capital humain !

L’issue des négociations sur les salaires minima de branche, qui ont démarré en avril après deux années blanches, semble, elle aussi, incertaine tant les premières propositions des organisations patronales sont éloignées des revendications de la CFDT.

Par conséquent la CFDT, 1ère organisation syndicale dans la branche des bureaux d’études revendique :

De vraies négociations salariales annuelles prenant en compte les difficultés des salariés face à une inflation sévère depuis plusieurs années.
Un partage équitable de la richesse créée dans les entreprises entre l’investissement, la rémunération des salariés et celle des actionnaires, à travers un dialogue social constructif et des négociations loyales sur le partage de la valeur. En plus des augmentations individuelles, ne bénéficiant souvent qu’à une minorité de salariés, une enveloppe budgétaire doit être consacrée à une augmentation générale.
Une parfaite égalité salariale entre les femmes et les hommes à travers des mesures budgétaires visant à supprimer l’écart entre les rémunérations des femmes et celle des hommes.
Une revalorisation des salaires minima conventionnels permettant de compenser le désastreux impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des salariés les moins bien rémunérés.
Pour un partage de la valeur plus juste dans la branche des bureaux d’études techniques, des cabinets d’ingénieurs-conseils et des cabinets de conseils, signez la pétition : https://chng.it/6XrSzdkTzp