Cette réunion, la première après un remaniement complet du staff managérial de BVA, est plus un état des lieux qu’un vrai dialogue qui n’existe pas vraiment, car à chaque question importante il nous est répondu « pas à l’ordre du jour ».

Problème de communication :

Les temps de réponse aux questions posées par les collaborateurs du point de vue technique restent disproportionnés laissant à l’initiative des contrôleurs de trouver une solution. Chacun œuvre dans son coin en pensant que c’est la bonne solution, car il n’y a pas de retour d’expérience ; source d’erreurs et de reproches à postériori.
Le CSE « représentant du personnel » est obligé de faire le relais pour communiquer les informations capitales, car les listes de mailing des managers ne sont pas à jour !?
Exemple : communication sur les primes non versées d’aout et septembre qui en passant vont être rattrapées sur octobre, mais le temps de régularisation et long, trop long au vu de la faiblesse des salaires et de leurs importances dans les revenus des salariés à temps partiel de BVA.
Dans la même veine, le nouveau management ne valide pas certaines indemnités sur Expansya alors qu’il n’y avait pas de problème auparavant (depuis 2021 !!). S’il y a changement de procédures ou correction, car non adéquates ? Par manque de confiance ?
Il faut faire une communication préventive et explicative pour harmoniser tout le monde sachant qu’un décompte Optitime n’est valable pour des contrôles CEE/ANAH (encore faut-il connaitre la procédure), mais pas pour un VSC ! si il faut entrer toutes les données manuellement et journalièrement cela prend du temps (j’ai essayé de le faire pour ce mois-ci et galère et 1 heure de perdue) qui comme le reste ; préparation des missions, reprise des audits suite bug tablette, recherche des documents sur Sharepoints, car obligatoire et pas toujours fourni par le contrôlé ; n’est pas comptabilisé en temps de travail.

Tous ces points demandent éclaircissement, évaluation, compensation, réactivités et surtout une communication ascendante et descendante et vice versa, claire et efficace.

Inflation :

Je vais encore me rerépéter, mais un gros mécontentement des contrôleurs vient toujours du volet pécunier.
Salaire en berne depuis 2021, 0 % d’augmentation, mais un recrutement visible sur les sites spécialisés en 2023 au SMIC horaire ! Vous voulez nous pousser dehors et nous remplacer par encore moins cher ?
Des IK sous-évaluées au vu de l’augmentation des services entretiens et énergie. (IK au niveau URSSAF 2021, 2 augmentations depuis, nous 0)
Une prime panier (4 €) qui ne permet même plus l’achat d’un sandwich jambon beurre simple alors que c’est le travail qui nous oblige à manger à l’extérieur, les autres filiales de BV sont bien mieux loties que nous (forfait repas de 20,20€ conforme aux règles URSSAF)
Prime « unique mensuelle de 20 € » pour des trajets domicile-travail de plus d’une heure alors que mensuellement ce type de trajet est beaucoup plus fréquent. On vous avait déjà fait une proposition pour « La prise en compte des temps supérieurs à 1 heure des trajets Aller et Retour 1 ère et dernière mission comme temps de travail effectif.
Réponse : le calcul du temps de trajet entre le domicile et le premier ou dernier rendez-vous est conforme à celui de la convention Syntec. Nous n’envisageons pas d’en modifier le calcul. » (NB : la direction a appliqué 1 euro par jour, pour ne pas donner zéro…)
En aparté BVA m’a demandé de négocier un accord d’entreprise pour un possible travail dit de nuit, mais là pas de soucis pour passer outre la convention Syntec est d’être en deçà ! affaire à suivre !

Toutes ces primes devraient être réévaluées surtout qu’elles ne rentrent pas dans les charges de l’entreprise contrairement à une augmentation salariale.
La politique BVA n’est-elle que de faire du profit au détriment de ses salariés ?

Équipement :

Il est demandé à certains contrôleurs qui effectuent les nouvelles missions d’avancer le coût des équipements nécessaires au bon déroulement de leurs missions. Ceci est inacceptable.

Vous vous devez de fournir les équipements nécessaires, en quantité suffisante avant de les envoyer en mission.

 

Nous remarquons que nous remplaçons des contrôleurs indépendants pour les contrôles que nous effectuons et vous voulez ou plutôt vous nous appliquez les mêmes contraintes alors que notre statut est salarié, en cela vous nous obligez à fournir notre propre matériel ; déjà véhicule personnel, une assurance au rabais qui dans la majorité des nous oblige à utiliser la nôtre pour obtenir un remboursement correct ; téléphone personnel avec forfait personnel, temps de préparation et régularisation des missions à notre charge, fournitures de bureau personnelles (ordinateur, imprimante..).

 

Le CSE de BVA ne voit que le sommet de l’iceberg, mais combien d’autres irrégularités sont de mise ?

BV a déjà été épinglé par l’inspection du travail dans d’autres filiales en tant que DS CFDT je me vais me permettre de faire un signalement à ce service en fonction de votre retour.

 

Je finirais cette proposition d’ordre du jour, qui est plutôt une lettre de doléance, par une citation fort à propos.

« Prenez soin de vos employés, ils prendront soin de votre entreprise. »